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Le chemin de l'idéal

27 novembre 2011

Visite du Papa Bénoit XVI au Bénin

Le Pape a rencontré les religieuses, religieux, séminaristes, prêtres et fidèles du Bénin le samedi 19 Novembre 2011.Au cour de cette rencontre, le Saint Père à exprimé  grande joie  de se retrouver à Ouidah, et plus particulièrement dans ce séminaire mis sous la protection de sainte Jeanne d’P1160515Arc et dédié à saint Gall, homme aux vertus éclatantes, moine désireux de perfection, pasteur plein de douceur et d’humilité. Quoi de plus noble, disait-il que d’avoir comme modèle sa figure, ainsi que celle de Monseigneur Louis Parisot, apôtre infatigable des pauvres et promoteur du clergé local, celle du Père Thomas Moulero, premier prêtre du Dahomey d’antan, et celle du Cardinal Bernardin Gantin, fils éminent de notre terre et humble serviteur de l’Église ?

En suite le Pape rends grâce à Dieu pour notre zèle, malgré les conditions parfois difficiles dans lesquelles nous êtes appelés à témoigner de son amour. Il  le remercie pour tant d’hommes et de femmes qui ont annoncé l’Évangile en terre béninoise, comme dans toute l’Afrique.

Après avoir faire une brève présentation du document post conciliaire qu’il aura à signer en ce jours, où il sera question de paix, de justice et de réconciliation, le Pape a adressé un message à chacun des corps présent:

Aux prêtres, la responsabilité de la promotion de la paix, de la justice et de la réconciliation, incombe d’une manière toute particulière. De même que le cristal ne retient pas la lumière, mais la réfléchit et la redonne, de même le prêtre doit laisser transparaître ce qu’il célèbre et ce qu’il reçoit. Il les encourage donc à laisser transparaître le Christ dans leur vie par une vraie communion avec l’Évêque, par une réelle bonté pour leurs confrères, par une profonde sollicitude pour chaque baptisé et par une grande attention pour toute personne. 

Aux religieuses et religieux, le Saint Père affirme, que leur choix inconditionnel du Christ les conduise à un amour sans frontière pour le prochain ! La pauvreté et la chasteté sont ce qui les rendent vraiment libres pour obéir inconditionnellement au seul Amour qui, quand il les saisit, les porte à le répandre partout. Pauvreté, obéissance et chasteté creusent en eux la soif de Dieu et la faim de sa Parole, qui, en grandissant, se muent en faim et soif pour servir le prochain en mal de justice, de paix et de réconciliation. Fidèlement vécus, les conseils évangéliques les transforment en frère universel ou en sœur de tous, et les aident à marcher résolument sur la voie de la sainteté.

Aux fidèles laïcs qui, au cœur des réalités quotidiennes de la vie, êtes appelés à être le sel de la terre et la lumière du monde, la Pape les exhorte à renouveler eux aussi leur engagement pour la justice, la paix et la réconciliation. Cette mission requiert d’abord une foi en la famille bâtie selon le dessein de Dieu et une fidélité à l’essence même du mariage chrétien. Elle exige aussi que nos familles soient comme de véritables « églises domestiques ». Grâce à la force de la prière,  la vie personnelle et familiale se transforme et s’améliore, le dialogue s’enrichit, la foi se transmet aux enfants, la joie d’être ensemble s’amplifie, le foyer se rassemble et se consolide sans cesse. 

 

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27 novembre 2011

Conception de la femme selon ROUSSEAU

 ROUSSEAU  accorde à l'homme la force, le pouvoir. Il est clair que la femme représente dans sa conception la passivité, ce qui va influencer sur sa position sociale en général. Son caractère naturel serait ainsi marqué surtout par la peur, la honte, la frugalité et la réserve. ROUSSEAU, comme on sait, attache une grande importance aux pratiques éducatives : il metdonc aussi en avant les jeux ou travaux ludiques pour assurer l'éducation féminine. La femme, étant avant tout faite pour plaire à l'homme, devrait recevoir depuis son enfanceune éducation culturelle et esthétique soutenue. Ainsi, on apprend à la petite fille, à l'aide des dessins, à avoir un goût pour l'art afin de faire naître, dans son esprit, une intuition pourl'esthétique. Car il faut qu'elle sache parfaitement s'habiller, se maquiller, se coiffer selon saposition dans la société. La connaissance de la culture générale étant pour les femmes, d'après ROUSSEAU, guère utilevoire négligeable, il faut tourner l'intérêt des petites filles plutôt vers la préparation du rôle de lamère, personnage central de l'aménagement du foyer, en favorisant les jeux avec les poupées ; ilmet aussi l'accent sur des travaux pratiques tels que la couture ou la cuisine. Il n'oublie pasd'affirmer que ce type d'éducation correspond tout à fait au caractère naturel des femmes : « … Et en effet presque toutes les petites filles apprennent avec répugnance à lireet à écrire ; mais quant à tenir l'aiguille c'est ce qu'elles apprennent toujoursvolontiers. Elles s'imaginent d'avance d'être grandes, et songent avec plaisir queces talents pourront un jour leur servir à se parer. »

Note:

ROUSSEAU JEAN-JACQUES, Émile ou de l'éducation, dans œuvre complètes, Édition Gallimard, Paris 1969, p. 706

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